Je me réveil, il est 13h04. Le décalage horaire à encore frappé. Je m'étais pourtant couché à 23h, histoire de prendre le rythme, mais rien à faire, la fatigue accumulée ces dernières semaines, en plus du voyage, m’a finalement rattrapé. Je me lève donc, prends ma douche. Je suis seul dans cet appart inconnu, que Bro m’a laissé pour le week end. Je descends dans les rues de Paris, à la recherche d’un café.
Dimanche, la ville n’est pas des plus active. Je trouve finalement un bistro d’ouvert. Je demande si il leur reste des croissants. Oui. Je m’installe en terrasse. Il y a dehors, un monsieur, la soixantaine, mangeant une salade. A coté, il y a un groupe de femmes, la trentaine, avec une gamine de 4 ans. La discussion va bon train, le téléphone sonne, on se raconte les dernières nouvelles, les deux semaines passées en Ardèche, la petite qui n’accepte de se faire couper les cheveux aux ciseaux que par son père.
Mon café-croissant-jus-d’orange arrive. Le ciel a quelques nuages, mais dans l’ensemble il fait beau. La température est parfaite et les rayons de soleil sont réconfortants. Je me réveil petit à petit.
Un homme sort du bistro. Probablement le patron. A peine les pieds dehors, il allume sa cigarette, dit bonjour au monsieur à la salade, comment va le petit fils etc. Le serveur amène un plat à la tables du groupe de jeunes femmes. « vous êtes parti en vacances Alain cette année ? » demande l’une d’elle. « non, je prendrais mes congés en Octobre. » répondit il en souriant, à la vue de la gamine engloutissant sa glace.
Au coin de la rue, un petit vieux, 85 ans, apparait avec sa canne et marche doucement dans la direction du bistro. Il arrive au pas de la porte et le serveur lui lance, d’une voix forte « Bonjour monsieur Michaud, comment ça va aujourd’hui ». Le petit vieux lui repond d’une voix faible, puis rentre s’assoir à sa table habituelle. Le patron, en attendant, à fini sa cloppe, rentre dans le bistro. 14h, je me lève, règle mon café, et reprend la direction de l’appart.
tom, anonyme.