Nous arrivons finalement à Flamingo. Il s'agit d'un espace accessible au publique, perdu tout au bout du monde, avec une seule route por l'accès. Il y a des emplacement campings, mais seuls 2 ou 3 chevronnés sont là, en morte saison. Nous allons, tout au bout de la route, loin des autres campeurs. Mais la se pose un probleme: la mer n'est pas accessible en morte saison, le sentier qui y mene est interdit.
Damned. c'est raté pour le couché de soleil dans l'eau.
On prend donc le temps de deplier la tente, s'installer confortablement, seuls, loin de tout et de tous. On monte le barbeque, dans la plus prendre precaution à cause de la grande secheresse qui sevit, et on commence a faire cuire le petit repas que nous avions preparé.
Enfin, le soleil commence à tomber à l'ouest. Certes, sans la mer, mais le paysage est plutot agreable, sans aucun bruit d'avion, de voiture, de ventilo, bref... que les criquets, les oiseaux et les grenouilles en bruit fond. Pour la premiere fois depuis que je suis en floride, j'apprecie ces sons naturels, loin de la civilisation. Un rafraichissement unique, que meme on en oublit la longue journee passée sur la route. Notre pari échoue, mais il n'y pas de deception, loin de la.
La nuit commence enfin à venir sur nous, et les moustiques avec. Malgrè la secheresse, ces detestables petits insectes hematophages avaient donc decidés de venir apprecier le sang europeen, de passage dans le coin. Et la citronelle me direz vous? ben ca marche 5 minutes... et apres... ben tu subis. c'est la loi dans les Everglades.
L'odeur de la cuisson commence a attirer d'autres insectes puis on se fait rapidement envahir par des longicornes (Cerambycidae, cliquez ici) d'une grande grace. totalement innofensifs, on les laisse se poser sur nous, nous laissant le loisir de les observer, à la lumiere du feu.
Apres le repas sympathique, on regarde un peu en l'air et on realise soudainement que l'on voit les etoiles. Ca à l'air banal quand je dis ca comme ca, mais franchement, à cause de la lumiere urbaine de Miami et Ft Lauderdale, j'ai rarement pu voir le ciel etoilé de Floride.
On s'allonge donc et on reste pendant une bonne heure a regarder ce vue, si banale, mais si extraordinaire pourtant.
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Le reveil fut très matinal, par le chant melodieux des oiseau et la lumiere du soleil. Je jette un coup d'oeil dehors, et sur l'arbre, a quelques metres de nous, je vois ca:
On profite encore de quelques heures à observer la nature, puis on commence à plier la tente avant que le soleil ne tapent trop fort. On preprend la route, direction Home. Le retour fut agreable, meme si on avait l'envie de rester un peu plus, sauf que cette fois, on a prit un chemin plus directe pour rentrer, huhu.
tom, auteur de romans à succès.